mardi 17 février 2009

Raimund Hoghe


Montpellier danse 2005, Raimund Hoghe, conférence de presse pour sa création "Swan Lake, 4 acts", je n'ai encore vu le spectacle, le verrai le soir même, il termine la rencontre par ces mots, les répétant, répétant la brûlure de leur écho en moi ; avec cette attention extrème portée à une parole quand au terme d'un entretien se délivre l'essentiel :
"La peur tue l'amour, la peur tue l'amour."
Avez-vous remarqué combien artériel est le seuil.

Estelle C.

"Sacre - The Rite of Spring" - 2004 –

Lorenzo De Brabandere and Raimund Hoghe
©Rosa Frank


2 commentaires:

Anonyme a dit…

Au moins le sang circule...n'est-il pas indispensable à la vie ! La peur est une grande muette qui se parle à elle-même.

sémaphore a dit…

Oui, la peur gangrène de la vie.
"qui se parle à elle-même" : Je me souvenais alors d'une citation notée dans un carnet,...
"On a presque toujours tort de prêter des pensées aux autres : ils ne sont plus alors que le reflet de nos effrois" Alexandre Jardin
puis je pense aussi au refrain de cette chanson de Mouron :
"Mais l'amour, mon amour
Préservons-nous mon amour
Mais l'amour, mon amour
Préservons-nous de tout mais pas d'amour"