Le Moine au bord de la mer
Caspar David Friedrich
depuis...
Aux abords d'une nouvelle année,
seule face à l'horizon toujours incertain,
si ce n'est sa ligne insaisissable, infranchissable,
toujours plus loin quand le désir te porte à sa rencontre,
à moins de ne voir apparaître enfin le rivage où accoster après son long voyage,
le dernier,
mais avant quitter son îlot, affronter le vaste, l'inconnu,
oser les flots,
confondre l'attente,
sur ton visage, les embruns se mêlant à la marée intime,
au bout de la langue, le sel a le goût du sel, toujours.
Dans les yeux une éclaircie,
toujours le soleil revient, indifférent à nos ténèbres,
toujours les vagues sur le sable noient leur crête sauvage.
Les fioles des regrets dans quel océan les verser?
Toute l'iode des mers pourrait-elle suffire à masquer leur amertume?
Les promesses se muent-elles en de fragiles hypothèses?
Pourtant dans la confiance d'un seul regard,
je suis grimpée à bord de leur flottille,
où j'attends chaque nuit la phosphorescence des algues guider mon sillage.
Je murmure à l'oreille des coquillages pour que tu y entendes ma voix,
depuis.
Estelle C.
Aux abords d'une nouvelle année,
seule face à l'horizon toujours incertain,
si ce n'est sa ligne insaisissable, infranchissable,
toujours plus loin quand le désir te porte à sa rencontre,
à moins de ne voir apparaître enfin le rivage où accoster après son long voyage,
le dernier,
mais avant quitter son îlot, affronter le vaste, l'inconnu,
oser les flots,
confondre l'attente,
sur ton visage, les embruns se mêlant à la marée intime,
au bout de la langue, le sel a le goût du sel, toujours.
Dans les yeux une éclaircie,
toujours le soleil revient, indifférent à nos ténèbres,
toujours les vagues sur le sable noient leur crête sauvage.
Les fioles des regrets dans quel océan les verser?
Toute l'iode des mers pourrait-elle suffire à masquer leur amertume?
Les promesses se muent-elles en de fragiles hypothèses?
Pourtant dans la confiance d'un seul regard,
je suis grimpée à bord de leur flottille,
où j'attends chaque nuit la phosphorescence des algues guider mon sillage.
Je murmure à l'oreille des coquillages pour que tu y entendes ma voix,
depuis.
Estelle C.
3 commentaires:
j'ai cette reproduction, j'aime ce peintre.
aller là ou tu ne sais pas par le chemin que tu ne sais pas disait je ne sais plus qui...
B.
@passante pensante vous l'avez perdu en chemin!(-;
moi aussi j'aime beaucoup ce peintre je n'ai la chance d'avoir cette reproduction..et puis ça fait un petit bout de temps que mon imprimante est HS! j'ai par contre la reproduction d'un tableau de Courbet, une tout autre atmosphère même si le sujet est aussi un homme seul face à la mer
"Bord de mer à Palavas"
http://nga.gov.au/exhibition/frenchpainting/Images/LRG/126598.jpg
Je vous laisse juge
Au plaisir
je mets un temps certain avant de répondre...Quand je réponds!(-; pourtant les commentaires me touchent sincèrement
merci pour le lien ,j'ai regardé, j'ame bien aussi cet homme au bord de la mer mais il est moins anonyme...
B.
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