Du sillon au firmament éclot la source
tarie
geyser invertébré pétale de lumière
rarement
espéré en creux la traîne pailletée
miroite
dans une pluie mortifère sous les
paupières
le cobalt d’une résurrection accablée
se noie
dans la boue agile inconséquence d’une
parure
perdue comme les mots sous la terreur
antique
un clocher thoracique panique devant la
brèche
géographe sans méridien à poursuivre
ineffablement
persistante prière cette braise murmurée
souffle
sur tes antennes le diadème dépecé d’une
morsure
incontournée sur l’autre visage la page
intraduisible
opiniâtreté avalanche de comètes muettes
incandescence
du sillage fourmillement étourdi une musique
sans clé
ni cadenas où s’annule toute emprise.
Estelle C.
mercredi 14 novembre 2007
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