Dans la forêt des ombres
pas à pas je m'avance
Un escalier secret
y mène vers les eaux
du sommeil où je vois
dans un léger brouillard
une façade rose
Volets clos et silence
J'ai dû rêver un jour
d'une telle demeure
où mon double se rend
au-delà de la mort
et cependant vivant
Et moi je le regarde
dans mon lit solitaire
s'éloigner pas à pas
Descendre l'escalier
vers les eaux du sommeil
où se perdent les voix
Georges Haldas
"Forêt des ombres" in Un Grain de blé dans l'eau profonde,
éd. Orphée / La Différence, p. 144.
jeudi 20 mars 2008
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